Connaître pour protéger

Stéphanie Brunel est directrice d’un centre de plongée à Frontignan, en France. Depuis vingt ans qu’elle plonge au Plateau des Aresquiers, elle a pu constater des évolutions du biotope, “en bien et en moins bien”. Elle explique qu’en 2022, par exemple, les gorgones – coraux de Méditerranée – ont connu une forte mortalité due à la chaleur. A l’inverse, d’autres espèces – le corb, le mérou – venues de zones avoisinantes où elles sont protégées, se développent sur le site. Selon Stéphanie, l’impact de la plongée loisir sur l’environnement est faible. Elle considère plutôt cette activité comme un moyen de sensibiliser la population à la préservation du milieu marin. Pour elle, “on ne peut protéger que ce qu’on connaît”.

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