Quelques choses en trop
Andrés Cervantes est professeur à Barranquilla, en Colombie. Il déplore la pollution des cours d’eau et de la mer des Caraïbes par les déchets ménagers. Selon lui, “le problème est national et ancien” : en l’absence d’un système de traitement des déchets, les habitants se débarrassent de toute sorte d’objets (matelas, lit…) dans la rue ou dans les fleuves et comptent sur les pluies pour les charrier au loin. Les ordures suivent alors les cours d’eau jusqu’à l’Atlantique. Pour Andrés, la responsabilité n’est pas seulement celle de l’Etat ; il estime que chaque citoyen est en mesure d’adopter les bons gestes chez soi pour endiguer le cercle vicieux qui s’est mis en place au fil des années. Il a l’espoir que l’action de chacun pourra permettre de préserver la planète et ses nombreuses ressources.