La beauté nait de la mer

Taambati Moussa vit à Bandrélé, sur l’île de Mayotte. Elle explique l’importance du “masque de beauté” dans la culture mahoraise. Lors de grandes manifestations, comme le maoulida – fête religieuse – les femmes ont pour coutume d’appliquer sur leur visage ce maquillage, obtenu en frottant du bois de santal sur une pierre de corail. Mais cette utilisation du corail est aujourd’hui interdite, l’espèce étant menacée d’extinction. Les mahoraises cherchent alors des solutions pour perpétuer leurs traditions tout en préservant l’écosystème marin. Notre témoin, par exemple, recycle les anciennes pierres de corail de sa grand-mère pour fabriquer la poudre qu’elle vend ou bien fabrique son maquillage à base d’argile blanche.

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